Danseuse & Chorégraphe
Maya est initiée à la danse et son langage, à l’âge de 6 ans, lorsqu’elle intègre la troupe de danse-théâtre contemporaine “Les montreurs d’images”, à Genève. De l’enfance à l’adolescence elle pratique la danse classique, le modern-jazz et les danses d’Afrique de l’ouest.
En 2002, elle rencontre la danse classique Kathak du nord de l’Inde.
Après 5 ans de cours de Kathak à Genève, elle se forme en Inde entre 2007 et 2010. Elle y étudie le Kathak de style Luknow auprès de Ranjana Srivastava de l’université de Bénarès et de Kavita Thakur de l’école “Shree Kalakendra” à Dehli.
En parallèle elle se tourne vers les danses folkloriques du Rajasthan, dont le Ghoomar et le Kalbéliya quelle pratique auprès de danseuses de la caste de nomades Kalbéliyas au Rajasthan.
Finalement elle s’initie au bases de la danse Odissi lors d’une formation intensive à la “Shakti School of Dance” en 2010.
Les diverses danses indiennes qu’elle pratique sont les fondations lui permettant de créer sa propre fusion, qu’elle développe à travers le Bollywood, l’Indian fusion et les danses de feu.
La danse étant pour elle un fil reliant les peuples et les cultures, elle s’initie, au travers de stages, à des danses qui pour elle ont un lien: les danses tziganes de la Russie et des Balkans, le flamenco, les danses perses, orientales et soufie.
INTERVIEW SUR RADIO CITE:
Son attrait pour la culture Rom et les voyages dans des pays où danse et musique sont intimement liés à la culture, l’on amenée à effectuer plusieurs voyages en Turquie afin d’y apprendre la danse Roman. Cette danse passionnée et théâtrale est celle des gitans de la Turquie.
Elle évolue, en parallèle aux danses et musiques du monde, dans un univers musical électronique et expérimental. Les sons électronisants sont un des éléments majeurs de sa recherche en danse fusion.
Elle se dirige naturellement vers le monde de la danse tribale (tribal bellydance), car il s’élargit à toutes sortes de fusions et il y réside une grande liberté tant dans la danse que dans le “costuming”. Les styles chorégraphiques de ce mouvement sont des mélanges de danses dites ethniques avec des danses plus modernes comme le hip-hop et la danse contemporaine.
Prenant part depuis plusieurs années à l’organisation d’événements culturels, elle organise depuis 2012 des cabarets de danse dans le but de rassembler les artistes et de proposer un spectacle de qualité au publique.
Elle donne des stages de Kalbéliya et Indian fusion depuis 2009 et des ateliers d’initiation à la danse indienne aux enfants. Elle donne des cours hebdomadaire de Kalbéliya et danse Roman depuis 2011 et de Bollywood classique et Bollywood hip-hop depuis 2012.
Elle participe régulièrement à des stages de Yoga y trouvant une complémentarité avec la danse, une ouverture au travail du corps et une source intarissable d’échauffements.
Sa rencontre, en 2007, avec Chandini donne naissance au duo MayaChandini. Elles se produisent régulièrement sur scène offrant leurs différents styles et univers à toutes sortes de public.
Pour Maya la danse est sa vie et sa vie est la danse. Elle s’en nourrit. Créer par le langage du corps lui permet de transmettre ses propres messages.